A Ostende l'onde est un songe, la lumière une vague, l'écume une bière âcre.
Là-bas les mouettes se lamentent et les hommes ont l'âme lourde, ce qui est hautement réjouissant car à Ostende tout ce qui gémit est béni.
On vient à Ostende non pour y mourir mais pour voir mourir : dans cette ville en perpétuel automne la mélancolie est un spectacle intime. Les nuées y sont sombres, les âmes brumeuses, les flots lumineux.
A Ostende au casino face à la mer on joue, on perd, on pleure : on est heureux.
Dans cette capitale de la nostalgie l'amour est lunaire, la mort intermédiaire, la vie un interminable regret.
L'existence y est pâle, sereine, quasi funèbre. C'est la chose la plus délicieuse d'Ostende.
A Ostende il y a plein de vieilles en rouge à lèvres qui traînent leurs secrets d'amour glorieux et désuets : dans la ville flamande une tendre poussière recouvre les coeurs séniles.
Ostende est une ville égarée entre la mer et les étoiles, figée dans un siècle de naphtaline.
Là-bas les mouettes se lamentent et les hommes ont l'âme lourde, ce qui est hautement réjouissant car à Ostende tout ce qui gémit est béni.
On vient à Ostende non pour y mourir mais pour voir mourir : dans cette ville en perpétuel automne la mélancolie est un spectacle intime. Les nuées y sont sombres, les âmes brumeuses, les flots lumineux.
A Ostende au casino face à la mer on joue, on perd, on pleure : on est heureux.
Dans cette capitale de la nostalgie l'amour est lunaire, la mort intermédiaire, la vie un interminable regret.
L'existence y est pâle, sereine, quasi funèbre. C'est la chose la plus délicieuse d'Ostende.
A Ostende il y a plein de vieilles en rouge à lèvres qui traînent leurs secrets d'amour glorieux et désuets : dans la ville flamande une tendre poussière recouvre les coeurs séniles.
Ostende est une ville égarée entre la mer et les étoiles, figée dans un siècle de naphtaline.